Des hauteurs de la Provence s'envolent pensées et créations d'aujourd'hui

samedi 19 mai 2012

Max Rouquette parmi nous

Nous continuons aujourd'hui à dérouler le fil de la poésie occitane avec la présentation du numéro 5 des Cahiers Max Rouquette qui nous donne l'occasion de rendre hommage à ce grand poète toujours présent parmi nous.

Dirigés par Jean-Guilhem Rouquette, ces cahiers publiés par l'Amistats Max Rouquette, présidée par Jean-Frédéric Brun, ne cessent de parution en parution, de nous faire mesurer l'importance et l'universalité de celui qui nous a quitté en 2005, dans sa 97ème année.
Ce numéro en est une nouvelle illustration par son riche contenu qui n'oublie pas les amis et les interlocuteurs de l'auteur de Vert paradis. Il commence par une évocation d'Elena Gracia, récemment disparue, qui fut dès 1947, une militante ardente de la cause occitane. Il rappelle aussi le souvenir de Tenneke Ubbink qui traduisit Vert paradis en néerlandais. Il se poursuit par la présentation des oeuvres de Federico Garcia Lorca que Max Rouquette avait traduites en occitan et que Letras d'oc vient de publier à Toulouse.
Les publications concernant Max Rouquette se suivent à un rythme impressionnant. Quatre pages sont consacrées à son roman Mièja-Gauta (Demie-face) édité par les éditions Tabucaïre de Perpignan. Est ensuite présenté le livre collectif dirigé par Philippe Gardy et Marie-Jeanne Verny intitulé Max Rouquette et le renouveau de la poésie occitane (1930-1960).
Nous retiendrons également de ce numéro les dossiers consacrés aux relations de Max Rouquette avec Sully-André Peyre, Ismaël Girard, Frédéric-Jacques Temple et encore Roland Pécout. Sur trois générations, celle qui l'a précédée, la sienne et celle qui lui succède, nous voyons le poète dessiner un parcours à la fois ouvert aux autres et singulier.
Ce que nous dit Françoise Wyatt de Max Rouquette, lecteur de Faulkner nous montre à quel point sa manière de parler du Sud n'avait rien d'enfermant. Ses poèmes traduits en arabe par Mustapha Azouz Jemli et publiés à la fin du cahier, sont une autre façon de nous le faire savoir.
Un texte inédit Lo semafòra del Cap-Bon termine ce numéro, comme une invitation à se replonger dans son œuvre. On aura pris soin de rappeler un peu avant que son volet théâtral, avec Médée en particulier, continue de voyager à travers le monde.

Complément :
- le site des Amis de Max Rouquette


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